Les récents problèmes de Facebook démontrent l’importance pour toute entreprise de diversifier ses canaux de diffusion et ses sources de revenus. Décryptage.

Depuis la rentrée, les nuages s’accumulent au-dessus de la tête de Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook.  

En 2 mois, le jeune dirigeant a dû affronter 3 crises majeures : 

 Un gigantesque « Breakdown« , dont le manque à gagner est estimé à 60 millions de dollars pour la firme. Ça fait quand même beaucoup pour un seul homme en quelques semaines ! 

Le malheur des uns…fait le bonheur des autres 

C’est Twitter qui, clairement, a le plus profité de cette panne XXL. Il y a aussi TikTok et Linkedin, mais dans une moindre mesure. 

Car que fait-on, en général, pour suivre une actu en temps réel ? On va sur Twitter ! 

Conséquence : dès que les plateformes du Groupe Facebook sont tombées, les internautes se sont précipités sur la plateforme de microblogging pour voir si la panne était liée à leur compte, ou si elle était plus générale. 

Un autre coup dur pour Mark Zuckerberg, qui a offert à ses utilisateurs une belle opportunité d’aller voir ce qui se passe chez ses concurrents. 

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Infographie: L'empire Facebook | Statista Vous trouverez plus d’infographie sur Statista

Le risque lié à la dépendance  

Il n’existe pas encore de vrais craintes pour le Groupe Facebook de voir les internautes abandonner massivement leurs applis au profit de Twitter. Car dès que le problème a été réglé, les internautes sont repartis sur leur réseaux sociaux préférés. 

Néanmoins, cela soulève une vraie question pour Mark Zuckerberg. Et pour nous aussi, par la même occasion. 

Toutes ses plateformes dépendent de la même architecture. Donc, si une panne intervient, tous ses sites sont impactés. Son business s’arrête net, et ses ventes s’effondrent. 

Vous aimeriez que cela vous arrive ? J’imagine que non…

Pour aller plus loin : Sur les réseaux sociaux, respectons aussi les gestes barrières !

Appliquer les vieilles recettes   

C’est donc une leçon à retenir par toutes les entreprises : ne jamais dépendre d’une seule et même structure informatique. Et, plus largement, d’un seul et même canal de vente. 

Il est indispensable de toujours se diversifier afin de ne pas se retrouver pieds et poings liés en cas de souci majeur. 

Comme disaient nos anciens autrefois : « Il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier ». 

Comme quoi, même aujourd’hui en 2021, les bonnes vieilles recettes de nos grands-parents fonctionnent toujours !  

Vous pouvez écouter cette chronique en podcast sur le site de Radio Monaco. 

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