Le dynamisme entrepreneurial d’un territoire s’évalue également au nombre de start-up et projets innovants qu’il engendre. Sur ce critère également, la Côte d’Azur fait preuve d’un bel élan !

Plusieurs dispositifs existent afin de réunir les initiatives locales. Parmi ceux-ci, le Start-up Weekend Nice Sophia (SWNSA). Le principe est simple : réunir des porteurs de projets qui vont travailler pendant un week-end pour créer leur start-up. Le tout résumé sous un slogan choc : « la boîte de vos rêves n’existe pas, mais vous pouvez la créer en 54 heures » !

Christophe Desclaux et Delphine Rossi, tous deux membres de l’équipe organisatrice, nous font découvrir plus en avant ce dispositif et nous apportent leur regard sur l’écosystème des start-uppers azuréens.

Cet événement est une bonne occasion de vivre la vie d’une start-up le temps d’un weekend.

Pouvez-vous nous présenter l’événement « Start-up Weekend Nice Sophia Antipolis » ?

Delphine :

Le Start-up Weekend Nice Sophia Antipolis 2016 s’est tenu du 13 au 15 mai au Learning Centre du campus SophiaTech, le bâtiment totem de la French Tech Côte d’Azur. Durant plus de 2 jours intenses, des entrepreneurs de tous âges et de tous horizons ont travaillé en équipe pour concrétiser un projet de start-up et réussir leur pitch final devant un jury d’experts et d’investisseurs.

Cet événement est une bonne occasion de vivre la vie d’une start-up le temps d’un weekend et de rencontrer des acteurs de l’écosystème French Tech Côte d’Azur, des business angels ou encore des partenaires susceptibles d’accompagner des projets d’entreprises innovantes sur le territoire.

Mais c’est surtout une belle aventure humaine qui permet de fédérer l’écosystème du digital sur la Côte d’Azur.

Quel est le profil-type du start-uper azuréen ?

Delphine :

Deux profils se dégagent :

  • Des ingénieurs issus des grands groupes installés sur la Côte d’Azur, qui ont déjà plusieurs années d’expérience et se lancent dans l’entrepreneuriat via des spinoffs de leur ancienne entreprise ou avec d’anciens collègues pour des projets persos.
  • Des étudiants ou jeunes actifs, qui se révèlent via des concours d’entrepreneuriat ou des hackathons et décident de se lancer dans «l’aventure start-up ».

Le Start-up Weekend Nice Sophia a vu naître plusieurs belles success stories.

Pouvez-vous nous dire combien d’entreprises ont vu le jour suite à un de ces week-ends, et nous citer des exemples de belles success stories ?

Christophe :

C’est difficile à quantifier ! Au-delà des équipes formées pendant l’évènement et des start-up lauréates, on a observé que beaucoup d’entreprises se créaient souvent a posteriori, voire quelques années plus tard, entre des participants qui s’étaient rencontrés à l’occasion d’un Start-up Weekend.

En ce qui concerne l’édition 2016, nous savons qu’au moins 5 équipes continuent leur projet et qu’une start-up est en train de se monter entre des participants qui n’étaient pas dans la même équipe lors de l’événement !

Dans le passé, le Start-up Weekend Nice Sophia a vu naître plusieurs belles success stories. Waynote, le projet coup de cœur de l’édition 2013 porté par Nadine Pédemarie qui propose une application pour égayer les voyages sur l’autoroute avec des anecdotes culturelles, fait notamment beaucoup parler de lui en ce moment. Ils ont été mis en vedette dans la presse locale encore ce mois-ci et ont été finalistes d’un challenge sur la mobilité innovante organisé par BMW.

Quels sont, à vos yeux, les atouts de notre région dans le domaine du digital ?

Delphine :

Outre un cadre exceptionnel qui offre une qualité de vie unique, la Côte d’Azur a beaucoup d’atouts qui en font un territoire propice à l’innovation digitale :

  • La présence de la technopole de Sophia Antipolis, considérée comme la Silicon Valley européenne,
  • Un écosystème riche avec la présence d’acteurs majeurs de la recherche (Inria, CNRS, Eurecom, SATT Sud-Est) et d’organismes de standardisation (ETSI, W3C),
  • Des plateformes techniques et d’expérimentation des technologies digitales que les entrepreneurs pourront rencontrer sur le marché (Com4innov, LEAT…),
  • L’Université Côte d’Azur qui compte 2.700 étudiants et 800 chercheurs dans le domaine des TIC,
  • De nombreuses structures d’accompagnement à l’entrepreneuriat dans le digital (une dizaine d’incubateurs et bientôt 3 accélérateurs avec l’arrivée du Village by CA à Sophia Antipolis),
  • Des associations très impliquées dans l’animation de l’écosystème digital sur la Côte d’Azur (Télécom Valley, la French Tech Côte d’Azur, Nice Start-up, BA06…).


Retrouvez l’interview complète dans le livre blanc « La Côte d’Azur, Terre de Digital » téléchargeable gratuitement sur ce blog.

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